Ses commerçants, artisans et industriels
Louis MASSOT
Veynes, située dans la vallée du Petit Buëch, sur le tracé du chemin de fer Marseille–Gap et Grenoble–Gap, est depuis toujours un lieu de passage entre l’Italie et la Drôme voisine. Ville de passage donc commerçante ! Dans les grandes années du rail, l’activité de Veynes “la Cheminote” a permis son accroissement et engendra des créations d’emploi. Les trains, nombreux, servirent en outre à l’exportation des produits locaux, les fruits en particulier et favorisèrent aussi la transhumance ovine. Hélas, avec la disparition du charbon et l’arrivée du diesel, les emplois fondirent comme neige au soleil. Dans le même temps l’agriculture déclinait et il fallut déployer beaucoup d’imagination pour créer de l’activité et des emplois. Le tourisme ne fut pas négligé, avec la réalisation du plan d’eau des Iscles, la modernisation des structures culturelles et sportives, la création de gîtes et chambres d’hôtes de qualité, l’embellissement de la ville... Et le commerce dans tout cela ? L’ambition de ce modeste ouvrage est bien de retracer l’évolution du commerce, de l’artisanat et plus modestement de l’industrie au cours du XXe siècle, de retrouver l’ambiance des rues et des places de la commune, de se remémorer les familles de commerçants et d’artisans, d’appréhender l’évolution des métiers au fil du temps. Sans prétention et avec beaucoup de précaution, Louis Massot nous raconte ce qui s’est passé à Veynes des années 1900 jusqu’à ce jour. Que l’indulgence lui soit accordée car la tâche est ardue, des omissions sont inévitables. Le résultat est le fruit de ce que « ses partenaires » ont bien voulu lui confier. |